mercredi 22 septembre 2010

« Paix = Avenir, c'est mathématique »

A l’occasion de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre, un appel particulier a été lancé en direction de la jeunesse : « Jeunesse pour la paix et le développement ».

Au même moment, du 20 au 22 septembre, un important sommet réunit les dirigeants du monde aux Nations Unies, à New York, sur les objectifs du Millénaire pour le développement, avec la plus large campagne d'action mondiale contre la pauvreté.

A cette occasion les Verts Cantal réaffirment leur refus d’un monde qui a engloutit 1464 milliards de dollars dans les dépenses d'armement en 2008 alors que le programme d'éradication de la misère de l'ONU ne coûterait que 300 milliards de dollars par an ! Il est grand temps qu’émerge une autre politique internationale plus respectueuse des populations, des ressources vitales et de l’environnement.

Le 21 septembre est un point d'orgue mais il continue toute l'année : "Si tu veux la paix, prépare la paix" ici et maintenant.

S'engager pour la paix, c'est aller vers l’autre avec ses différences.

Pour construire la paix, il faut déconstruire les peurs.

Dès lors on peut s’interroger sur le fait que pour forcer la paix, les uns optent pour la confrontation mutuelle, alors que pour gagner la paix, on ne peut opter que pour l'apaisement mutuel.

Selon un rituel maintenant bien établi, le gouvernement actuel légifère pour maintenir, rétablir ou privilégier les intérêts d’un groupe d’individus au détriment du plus grand nombre (privatisation de la Poste, les retraites …)

Il est indéniable qu’aujourd’hui la notion de justice qu’impose le gouvernement français vise à protéger une partie de la société en excluant de plus en plus de personnes voir même en les stigmatisant comme des ennemis.

Le difficile équilibre de la cohésion social est mis à mal.

Il convient donc de se demander quel lien nous uni. Est-ce le combat contre la délinquance organisée ou le terrorisme ?

A notre sens, « la paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre mais sur l’amour de la paix ».

Tout comme on ne peut pas apprendre au crabe à marcher droit, l’histoire montre que la démocratie n’est pas acquise une fois pour toute, elle doit être consolidée chaque jour. Cela nécessite une conscience quotidienne à l’égard des mécanismes institutionnels, politiques, militaires, policiers et culturels afin qu’ils ne disfonctionnent pas.

Or l’actualité politique de l’été avec ses affaires et ses crises répétées qui sont associées aux délits, aux mensonges et à l’injustice sont alarmantes.

Un nouveau cap tend a être franchit par l’abolition de ce qui est communément reconnu comme un délit.

Ainsi le discours depuis la circulaire du démantèlement des campements de Roms visant à ne plus reconnaître comme un délit le racisme au prétexte que certains haïssent le monde entier conduit inévitablement à légitimer la stigmatisation et la peur et donc la possible instauration d’un état d’exception dans lequel les droits et les libertés sont limités par la force policière voir militaire.

Il est évident pour nous que l’opposition n’est pas une simple posture, elle nous place dans la responsabilité de faire des propositions et de se mettre en capacité de les réaliser sans violence car comme l’a écrit Victor Hugo, « la guerre, c’est la guerre des hommes ; la paix c’est la guerre des idées »

Dès lors, fort de nos armes de construction massive : la force de la discussion, les Verts Cantal espèrent continuer à partager la joie des gagnants et continueront à ramasser les bouteilles de SOS lancées, même si nous n’avons pas la mer, car ce n'est pas simplement des croyances que l'on doit partager, c'est juste une planète.

Au plaisir de se (re)voir bientôt sur les territoires de notre département

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